Retour à Bichkek sans fanfare. Nous arrivons le soir, à 22h00 passées. L'hôtel que nous avions réservé et qui paraissait correct sur internet s'avère glauquissime : le rez de chaussée d'une barre de HLM sordide. Nous prenons nos jambes à nos coups et errons dans la ville inconnue à la recherche d'un autre hôtel avec nos gros sacs à dos sur le coup de 23h00, dans les rues non goudronnées, entre les énormes blocs de béton, avec un éclairage public insuffisant... ambiance... Nous finissons par trouver refuge dans une auberge de jeunesse pagailleuse qui ressemble à une auberge espagnole... Le lendemain, à la lumière du jour, Bichkek est quand même un peu plus souriante. Nous visitons le centre-ville, l'immense bazar d'Osh, une belle mosquée ouighoure, et nous sommes allé voir la tour Burana, vestige d'une cité du XIe siecle, et ses balbals, pierres sculptées en honneur à des guerriers.
Deux. Le nombre de voitures au pare-brise indemne dans lesquelles nous sommes montés. Rares sont les pare-brises indemnes au Kirghizistan. Ca nous semble étrange, nous dont les vies sont encadrées par des assurances multirisques, des assurances bris de glace, réparation expresse, commande en 48 heure, voiture de courtoisie. Je ne sais pas combien coûte un pare brise neuf, mais le coup de la résine pour combler une micro fissure invisible équivaut à lui seul au salaire moyen kirghize. Et finalement on roule plutot bien aussi avec un pare brise éméché. [Rashan]
Merci pour les nouvelles.
RépondreSupprimerN'hésite pas à joindre des photos si la connexion le permet.
Bisous!
Nesli.
Quelle joie d'avoir de vos nouvelles! Il ne manque plus que les photos, je suis d'accord avec Nesli.
RépondreSupprimerGros bisous à vous 3