Bokonbaevo

Nous avions prévu d'aller ensuite à Tash Rabat voir notamment le fameux caravenserail mais la route par Ak Tal est coupée, ce qui nous obligerait à faire un long détour aller-retour par Naryn. (Il y a peu de routes au Kirghisistan)
Nous décidons de sauter cette étape et de nous rendre directement sur la rive sud du lac Issyk Kul.

Nous logeons chez une gentille famille à Ton, près de Bokonbaevo. C'est au bord de la mer, pardon du lac, mais il est si grand qu'on a l'impression d'être au bord de la mer.
Principales activités : petit musée local, incruste dans une tea-party entre femmes kirghises, ballade dans des canyons, baignade dans un lac salé... Tranquille quoi.







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Bichkek

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Retour à Bichkek sans fanfare. Nous arrivons le soir, à 22h00 passées. L'hôtel que nous avions réservé et qui paraissait correct sur internet s'avère glauquissime : le rez de chaussée d'une barre de HLM sordide. Nous prenons nos jambes à nos coups et errons dans la ville inconnue à la recherche d'un autre hôtel avec nos gros sacs à dos sur le coup de 23h00, dans les rues non goudronnées, entre les énormes blocs de béton, avec un éclairage public insuffisant... ambiance... Nous finissons par trouver refuge dans une auberge de jeunesse pagailleuse qui ressemble à une auberge espagnole... Le lendemain, à la lumière du jour, Bichkek est quand même un peu plus souriante. Nous visitons le centre-ville, l'immense bazar d'Osh, une belle mosquée ouighoure, et nous sommes allé voir la tour Burana, vestige d'une cité du XIe siecle, et ses balbals, pierres sculptées en honneur à des guerriers.
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Brise la glace

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Deux. Le nombre de voitures au pare-brise indemne dans lesquelles nous sommes montés. Rares sont les pare-brises indemnes au Kirghizistan. Ca nous semble étrange, nous dont les vies sont encadrées par des assurances multirisques, des assurances bris de glace, réparation expresse, commande en 48 heure, voiture de courtoisie. Je ne sais pas combien coûte un pare brise neuf, mais le coup de la résine pour combler une micro fissure invisible équivaut à lui seul au salaire moyen kirghize. Et finalement on roule plutot bien aussi avec un pare brise éméché. [Rashan]
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